Accueil Sport L’EST remporte avec brio le classico à Sfax : Une Dream Team en devenir…

L’EST remporte avec brio le classico à Sfax : Une Dream Team en devenir…

… avec pour leader incontesté, Anis Badri.

Recruter sept joueurs en l’espace d’un seul mercato et voir partir des joueurs-cadres qui ont fait les beaux jours de l’équipe ces dernières années et qui en constituaient l’ossature : ce n’était pas facile de tout reconstruire en l’espace d’une intersaison. Ce n’était pas évident non plus. Mais Mouine Chaâbani l’a fait car, derrière lui, les chargés du recrutement à l’Espérance de Tunis ont fait un travail, le moins qu’on puisse dire, remarquable .
L’Espérance de Tunis a laissé partir l’été dernier la force motrice de son entrejeu, Youssef Belaili, et deux autres joueurs clés de ce compartiment, à savoir Franck Kom et Ghaylane Chaâlali, sans compter Aymen Ben Mohamed, Bilel Mejri, Ali Jmal et Adem Rejaïbi.
Tout ce beau monde a été remplacé par les arrivées d’Elyès Chetti, Abderaouf Benguit, Kwame Bonsu, Ibrahim Ouattara, Abdelkader Bedrane, Bilel Ben Saha et Fedi Ben Choug.
Les observateurs les plus avertis craignaient que le nouveau visage de l’Espérance ne soit pas à la hauteur de son rang de double champion d’Afrique et de champion de Tunisie des trois dernières éditions.

Un milieu créateur
Le plus dur pour Mouine Chaâbani était de reconstituer le milieu de terrain, un compartiment qui constituait, il n’y a pas si longtemps, la force de frappe de l’équipe.
Avec l’absence prolongée de Fousseiny Coulibaly, il était encore plus difficile de pallier le départ de Franck Kom et Ghaylane Chaâlali. Mais voilà que les nouveaux venus, Kwame Bonsu et Abderaouf Benguit, étaient de loin les meilleurs remplaçants.
Mieux. La cohésion avec les anciens, notamment Anis Badri, n’a pas pris trop de temps, si ce n’est pas fait dans l’immédiat.
Par ailleurs, c’est un milieu créateur, perspicace et d’une efficacité exemplaire que constitue Anis Badri avec les nouveaux venus, Benguit et Bonsu.
Des joueurs de milieu qui, même quand Yassine Khénissi n’était pas au meilleur de sa forme, n’ont pas hésité à faire le travail à sa place en mettant la balle dans les filets adverses.

Un leader généreux !
Et si le nouveau milieu « sang et or » est aussi créateur qu’efficace, c’est grâce à l’encadrement d’un ancien en particulier, Anis Badri, de loin le meilleur joueur-cadre que l’Espérance de Tunis ait jamais eu ces dernières années.
Efficace dans les 30 derniers mètres, il lui arrive de terminer le travail lui-même en mettant la balle dans les filets adverses. Mais sa force réside dans sa capacité à avoir une vision claire du jeu. Eh oui, Anis Badri est incontestablement le leader de l’entrejeu « sang et or » qui a su encadrer les nouveaux venus et les mettre progressivement dans le moule.
Il a su transmettre à ses nouveaux coéquipiers du milieu sa générosité sur le terrain, d’autant qu’il sait jouer collectif.
Dimanche dernier, Anis Badri a fait mieux.
Après avoir raté le penalty provoqué par Kwamé, il s’est racheté à l’ultime minute de la première mi-temps au moment où l’arbitre s’apprêtait à renvoyer les joueurs aux vestiaires, en ouvrant la marque, permettant à ses coéquipiers de prendre leur petite pause l’esprit tranquille.
Il faut dire aussi que le recrutement effectué en attaque a constitué aussi un coup de maître. Il n’y a pas plus rassurant que d’avoir Ibrahima Ouattara devant, sans oublier Yassine Khénissi quand il affiche la grande forme.

Une défense solide
Les recrutements en défense ont été également réussis. Nous avons nommé Abdelkader Badrane dans l’axe et Elyès Chetti, le meilleur successeur que les Espérantistes pouvaient espérer pour pallier le départ du latéral gauche, Aymen Ben Mohamed.
Une défense solide qui n’a encaissé que deux buts en Championnat de Tunisie, grâce entre autres au retour en forme de Moez Ben Chérifia. Sans compter que l’Espérance de Tunis a un deuxième gardien aussi performant que le premier, à savoir Rami Jéridi.
Bref, c’est une Dream Team en devenir qu’a sous la main Mouine Chaâbani avec pour leader incontesté, Anis Badri. Une Espérance de Tunis qui a démontré dimanche dernier face au CSS, chez lui au Taïeb Mhiri, qu’elle a bel et bien des longueurs d’avance sur ses concurrents directs.

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